A mon père,
L'envolée
Il veut partir ailleurs, chercher son paradis,
Accroché aux doux rêves qui scient son olivier.
Il mange de son leurre, laisse pourrir ses fruits,
et regarde le ciel, le coeur désespéré
Il entend le sifflet de l'aboiement civil
Et se troue la godasse dans le clous du refus.
L'oiseau d'acier vrombit et appelle à l'exil,
Le ventre de sa soute est déjà bien repu,
De cadavres en valise, ceux qui portent la croix,
Voyageurs de misère, écrasés par le rêve,
De petits opprimés qui ont encore la foi,
et tournent leur prière vers Paris ou genève.
Lamia Terir
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